Le terroir khmer, comment le préserver ?

Bangkok par Bubble Fever
Ce voyage de 3 semaines nous a permis de voir l'exceptionnelle diversité de la faune et la flore du Cambodge, nous voulons faire une petite revue de ce que nous avons découvert et apprécié !!

▶️ Noix de cajou ▶️ Café mondulkiri 1️⃣Riz phka malis 2️⃣poisson ▶️ Poivre de kom pot ▶️Canne à sucre 2️⃣sucre de palme ▶️ arbre à caoutchouc ▶️ crabe de Kep ▶️ banane ventre rond ▶️ mangue ▶️ manioc Les oranges vertes à boire

L’envers du décor, c’est que le niveau de croissance et de développement économique dans un pays comme le Cambodge (qui reste à un niveau bien plus bas que les tigres vietnamiens et thaïlandais) engendre aussi une quantité importante de déchets à l’intérieur de ses terres par ses propres habitants mais aussi des déchets provenant des autres pays d’Asie.


Mais il est parfaitement possible de faire évoluer les choses et La Farming House, qui se situe à 80 km au nord de Phnom Penh dans la province de Kampong Chnanng, est un magnifique exemple ! Le site fait plus de 220 000 m². Il comporte un hôtel, un site agricole, une menuiserie et un centre de formation. Plus qu’une ferme, c’est un véritable petit village. L’objectif affiché du fondateur Hannes Schmidt est d’aider « les familles et les enfants pauvres en leur offrant des moyens de subsistance sur le long terme ». Cet entrepreneur Suisse est parvenu à « rendre la campagne attractive en lui offrant les équipements nécessaires pour le bien-être de ses habitants ». Son projet Smiling Gecko repose sur trois piliers : hospitalité, agriculture, et éducation, ce qui a constitué la base pour parvenir à l’autosuffisance du complexe. Ce qui est formidable c’est que les salariés de la ferme sont, en partie, d’anciens habitants des bidonvilles qui sont retournés à la vie rurale.


INTRODUCTION

Hello chers Bubble lovers !

Me voici sur le point de clôturer la saga Bubble Fever around Cambodia avec cette dernière vidéo sur le magnifique terroir Khmer !

Mais avant d’aller plus loin ! Abonne-toi à notre chaîne pour retrouver mes futures vidéos dédiées au bubble tea, mes capsules business, et mes vlogs bouffe et voyage ^^ ✨🧋Petit rappel, saches que j’accompagne avec mon équipe les Bubble Fever académiciens grâce à mes formations et mes coaching pour leur permettre de concrétiser leur rêve, ouvrir un bubble tea bar qui leur ressemble et qui soit rentable ! Pour les retrouver, clique sur le lien !
https://www.bubble-fever-academy/thinkific

Et Encore merci à tous ceux qui me soutiennent ! Vous êtes déjà plus de 2 000 à me suivre avec ma team autour de mes différentes thématiques, et cela me touche profondément ! 🤗

On revient sur notre dernier épisode dédié au Cambodge ! Ce voyage de 3 semaines nous a permis de voir l’exceptionnelle diversité de la faune et la flore du Cambodge : le Cambodge regorge de trésors comme le café mondulkiri, les noix de cajou, les poissons, les poivres de Kompot, les crabes de kep, le sucre de palme, les manguiers, la canne à sucre…

Quelle frustration pour moi, je voulais explorer et vous partager tout ces trésors locaux, mais il aurait plus de temps pour parvenir à faire le tour de toutes ces richesses locales…

Je vais donc revenir sur les cultures et découvertes qui m’ont fortement marquées durant ce séjour :

▶️ La banane ventre rond

Petit clin d’œil à mon blog journal d une banane… mais oui je suis trop fan de toutes les variétés de banane !

Il est obligé pour moi de vous parler du bananier au Cambodge qui est une plante de toute première importance. Il peut être cultivé dans de vastes bananeraies, mais aussi dans les villages, à proximité des maisons, ou même dans les jardins des maisons de ville. Les variétés disponibles sont nombreuses, depuis la célèbre banane « œuf de poule » (ចកពងមាន់ [chék pong moan]) que j’adore manger nature comme préparé en dessert (beignets banane ou gâteau au riz à la banane), fruit national du Cambodge, jusqu’à la « banane à pépins » (ចកគប់ [chék kroap]), équivalent de la banane plantain, utilisée en cuisine khmère comme légume.

« œuf de poule » (photo : Pascal Médeville)

Les limbes des feuilles sont quant à eux fréquemment employés comme matériaux d’emballage : on en tapisse les corbeilles en rotin ou en plastique pour y déposer des aliments, on confectionne de petits récipients de cuisson de toutes formes et tailles, on s’en sert pour emballer des préparations destinées à être cuites à l’eau, à la vapeur ou sur un braséro.


▶️ Les oranges vertes à boire

Pursat vert-orange, une variété spéciale d’oranges dans un marché à Battambang, Cambodge, en Asie du sud-est

Tous ceux qui se sont déjà rendus sur un marché local dans un pays tropical ont certainement été étonnés : les fruits proposés y sont verts. Effectivement, les oranges de couleur orange sont uniquement la représentation que s’en font les Européens et les Nord-Américains. Dans les plus grandes plantations il ne pousse que des oranges vertes. D’où vient cette idée que les oranges sont orange alors ? Les fruits commercialisés chez nous viennent principalement du sud de l’Europe (Espagne, Italie, Portugal). En automne, ils y mûrissent par des températures relativement basses. Et c’est uniquement en raison de cet environnement froid que l’orange prend cette superbe couleur lumineuse que nous connaissons. En revanche, si l’orange mûrit par des températures plus élevées, comme c’est le cas dans les régions tropicales dont la chaleur est constante, leur écorce reste vert-jaune et ne se colore pas.

▶️ Le manioc

Le manioc est originaire d’Amérique du Sud, plus particulièrement du sud-ouest du bassin amazonien. C’est un arbuste vivace qui est largement cultivé comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales pour sa racine tubérisée riche en amidon. Le terme « manioc » désigne d’ailleurs aussi bien la plante elle-même que sa racine ou la fécule qui en est extraite. On consomme généralement ses racines très riches en glucide et sans gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil. Au nord et au nord-est du Brésil, le mot « farine » désigne avant tout la farine de manioc, et non de blé. Cette farine n’a d’ailleurs pas l’aspect de la farine de blé : elle ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il s’agit en fait d’une fécule, mot plus adapté pour parler de la « farine » issue d’une racine.

1️⃣Le Riz phka malis

Première culture au Cambodge, en 2005 la production était de 4 200 000 tonnes.

Phka Malis (en khmer : fleur de jasmin[1]) est un ensemble de variétés de riz parfumé, cultivées au Cambodge[2]. Les variétés Phka Rumduol, Phka Rumdeng et Phka Romeat sont notamment commercialisées sous le nom de Phka Malis[2], bien qu’il s’agisse de variétés différenciées localement[3]. Ces variétés sont très proches du Hom Mali thaïlandais[2]. Elles dégagent un arôme floral auquel elles doivent leur nom. Le Phka Malis est surtout cultivé au sud du Cambodge, dans la province de Pouthisat, et secondairement dans la province de Battambang[5]. Sa culture a augmenté grâce aux campagnes de promotion à l’exportation dont il a fait l’objet.

D’ailleurs je vous invite à découvrir notre petit reportage sur cet or blanc du Cambodge 󰏩

▶️ la pêche

La pêche tient un rôle important dans l’économie du Cambodge, elle emploie près de 2 800 000 personnes

Malgré une Zone économique exclusive importante le Cambodge tire surtout profit du Lac Tonlé Sap pour la pêche.Le Cambodge est le quatrième producteur mondial de poisson d’eau douce. La population bordant le lac est parmi les communautés les plus pauvres du Cambodge, officiellement 38 % de cette population vit sous le seuil de pauvreté (1 $US/jour), mais la réalité approche des 50 % et peut monter jusqu’à 80 % dans certains villages près de Siem
Reap et de Kampong Chhnang).

Depuis 1995, un programme en gouvernemental vise à avoir une bonne gestion des ressources naturelles dans la région du Tonlé Sap en donnant un rôle actif au village de pêcheurs et en sensibilisant à une gestion durable du lac et de ses ressources.

De nos jours l’aquaculture fait aussi partie de la vie du lac, et a permis de diversifier les espèces présentes dans ce secteur, on y trouve ainsi des poissons comme channidae (alias « têtes de serpent » de son nom usuel), de nombreuses espèces de poissons-chats, des tilapias du Nil, etc.

▶️ Poivre de kom pot

Le poivre de Kampot (en khmer : មចកំពត Merech Kampot) est une variété de poivre cultivée dans les provinces de Kampot et de Kep au Cambodge. Comme les autres variétés de poivre, il s’agit de la baie d’une liane tropicale, le Piper nigrum. C’est le premier produit agricole cambodgien à avoir bénéficié d’une IGP (indication géographie protégée)[1], qui lui a été délivrée le 2 avril 2010. Cette indication géographique lui permet de bénéficier d’un label protégé dans les pays reconnaissant cette indication, l’Union européenne notamment. Cette décision et les efforts locaux devraient permettre une renaissance de sa culture.

▶️ arbre à caoutchouc

Première richesse agricole du pays le caoutchouc est la première exportation du pays en termes de revenu

En termes de volume le Royaume du Cambodge est le onzième exportateur mondial de cette ressource juste derrière l’Inde et devant les USA. L’hévéa a été importé dans les années 1920 sous la colonisation, par cinq sociétés françaises. Les terres et le climat du pays étant considérés comme idéals pour cette culture, le Cambodge a longtemps été à la source des progrès technologiques mondiaux de l’industrie hévéicole en termes de rendement

L’hévéa est originaire d’Amazonie et se développe dans le monde entier. Cependant, les hévéas sont principalement cultivés en Asie du Sud-Est. Le caoutchouc peut être fabriqué à partir d’un produit naturel : le latex qui est la résine d’un arbre, l’Hévéa. En réalisant une encoche dans l’écorce du tronc de l’Hévéa, on peut récolter ce latex qui ressemble à du lait. Le mot caotchu, est issu de la langue quechua (Cao = bois, tchu = qui pleure ).

Malheureusement, l’exploitation de l’hévéa n’est pas sans conséquences sur l’environnement : les vastes plantations d’hévéa en monoculture entrainent une disparition de la forêt tropicale et de la biodiversité locale, avec les mêmes dégâts bien connus provoqués par les plantations de palmiers à huile en Asie du Sud-est …


CONCLUSION TERROIR

— Bilan économique etc.
L’économie du Cambodge connait une progression rapide depuis le milieu des années 1990[2]. Mais malgré cette croissance, le royaume reste dans la catégorie des pays les moins avancés, le revenu par habitant restant encore très bas comparé à ses principaux voisins[3].

Le Cambodge était en 2015 la 108e puissance économique mondiale (sur 198 pays) Avec ses 181 035 km2 et ses 17 millions d’ habitants, le Cambodge perdu de sa grande splendeur historique et loin d’être considéré comme un « grand » pays. Cependant, le pays connaît une croissance repose principalement sur le bâtiment, le tourisme et l’habillement, qui représentent 45 % du PIB. le Cambodge reste un pays pauvre dont les revenus par habitant excèdent à peine les 500 $ par an, malgré un taux de chômage de 3,5 %, les travailleurs restent pauvres.

Ces données montrent qu’il restent encore beaucoup de choses à faire dans le pays pour améliorer les conditions de vie des habitants et que les opportunités entrepreneuriales sont bien là ! Ce qui me vient en tête :

❇️ élever le niveau d’éducation dès l’enfance ❇️ faire de la pédagogie et l’instruction un pôle d excellence ❇️ relever niveau de conscience écologique ❇️ informer sur lmpact irréversible sur la santé : tumeur cerveau des plus jeunes / décès prématurés des jeunes Adultes (avant 40 ans) ❇️ informer sur les effets de la pollution plastique et déchets non biodégradables ❇️ créer des business à economie circulaire qui valorise toute la chaîne de l’exploitation produit et tendre vers le zéro déchet.



CONCLUSION SAGA BF AROUND ASIA

Ce voyage m’a enthousiasmé et m’a permis de me reconnecter à mes racines et de permettre à mes filles de s’imprégner également de leur culture d’origine.

Cette immersion me fait prendre conscience de la chance que j’ai eu de naître en France, de la chance d’avoir grandir et vivre dans un pays en paix … et de pouvoir offrir cet environnement à mes filles.

Et en même de réaliser à quel point ma culture d’origine est riche et à quel point j’aime aussi la terre de mes ancêtres… peut être irais-je un jour vivre en Asie ?

Je pense que cette interaction entre mes 2 cultures m’a influencé sur le choix inconscient / conscient de bâtir une entreprise lié à mes origines mais aussi de contribuer à créer des
passerelles entre l’Occident et l’Asie …. Et cette dynamique explique aussi mon envie de contribuer à mon tour, en vous partageant ces vlogs voyages mais aussi le pourquoi j’ai créé le festival Bubble Fever Around Asia à la foire de Paris.

Loool et c’est ainsi que s’achève la sage BF around Cambodia ! Et ce que vous fais une une belle transition pour la prochaine saga justement autour de mon festival à la foire de paris 2022 ! 12 jours incroyable où toute la team Bubble vous fait voyager autour de l’Asie !

J estoque que cette vidéo vous a plu. N’hésitez pas à limer, lâcher un commentaire et partager !!!
— Ton ressenti du voyage — Ce qui t’a marqué — Mot de la fin — Il y aura les rushs de vos têtes fatiguées en fin de voyage lol


VOir le vidéo « ✨🇰🇭Mes 5 coups de ♥️ sur le Terroir Khmer ✨ sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=XD4UBhXbZO0

Vous aimerez aussi